Luc Del Cor vit et écrit à Mianoye à l’ombre de la réalité, loin des salons, loin des débats, loin des chapelles – il chemine comme un nomade du silence et le silence lui parle.
Depuis sa rencontre avec René Char en 1987-88, il distille la poésie comme un secret qui n’a pas besoin de notre regard pour exister – il se hâte de transmettre.
Peu d’hommes s’intéressent encore à la poésie, à cette porte indestructible ouverte sur l’Infini – à l’extrême amour – à la mémoire – ils ne portent pas l’oreille aux chiens qui aboient.
Luc del cor est de ceux-là, chaque jour jusqu’au dernier – même s’il lui arrive parfois de perdre les pédales. Ce long voyage, il le fait avec la muse, à pied et sans chemin, avec sa liberté amoureuse et son regard.