En examinant de plus près les dynamiques environnementales et urbaines qui, à bas bruit et de manière incrémentielle, agissent nos sociétés, est-il possible de se projeter dans l’avenir de notre quotidien ? Telle est l’interrogation, lancée aux étudiants de l’Institut supérieur d’architecture de la Communauté française – La Cambre, qui a inspiré ces Voyages en Pentagonie, au cours desquels le territoire bruxellois se diffracte en autant de villes imaginaires et kaléïdoscopiques. Renouant avec une tradition des Cahiers, les travaux des étudiants dialoguent avec d’autres contributions qui, sur le mode de la fiction, de l’enquête scientifique, sociologique ou journalistique, par des bilans ou du projet, permettent d’entrevoir quelques réponses à cette question centrale : comment se réapproprier l’avenir quand tout, du naturel au politique, semble se décider ailleurs ? 2029 : parce qu’on n’a pas tous les jours vingt ans devant soi pour changer la ville, parce que c’est déjà demain, parce que c’est déjà aujourd’hui.
Juan d’Oultremont, « Blur » ; Georges Monbiot, « États instables du progrès » ; Philippe Madec, « l’Avenir du quotidien » ; Tanja Lütolf, « la Société à 2 000 watts » ; Vincent Briard, « Vers une économie à bas carbone » ; Laurent Minguet, « 2029 : odyssée de la cogénération urbaine » ; André Ruwet, « Fribourg-en-Brisgau, ville solaire » ; Mathieu Sonc, « Bruxelles, 2029 » ; Marc Clignez, « 2029 au regard de l’écologie paysagère et du développement durable » ; Maurizio Cohen, « Bruxelles art nouveau ? » ; Jean-Luc de Wilde, « Chronique des grands changements qui ont affecté Bruxelles et ses habitants entre 1987 et 2029 » ; Alix Van Cauwenberghe et Dirk Dufour, « Bruxelles : ville à mobilité responsable » ; François Jégou, « Sustainable Everyday Project » ; Gabrielle Lefèvre, « Habiter la coexistence des âges » ; Bernard Deprez, « Brussels Horizontal Vertigo ».