
Si l’on devait faire l’exercice d’imaginer l’existence d’Éric Dejaeger à la lecture de ses irréflexions, on pourrait croire qu’il passe sa vie entre langueurs paresseuses (Je puise mon énergie dans le temps que je passe à ne rien faire), l’heure de l’apéro (Peux pas m’en empêcher : j’ai encore débauché une bouteille de vin…) et la gaudriole (J’aime quand elle a un haut et des bas). Et le temps qui reste, qu’il le consacre à se moquer de ses semblables (Lui, poète ? Je ne voudrais pas de ses vers pour aller à la pêche !) et à s’interroger sur des questions fondamentales (Et si Marcel Proust avait trempé son spéculoos au lieu de sa madeleine ?).
En effet, on pourrait l’imaginer ainsi.
Et l’on n’aurait pas tort.