Lapidaires, ces poèmes disent le tremblé du vivre, sur fond d’étonnement simple. Sensible à l’éphémère des choses, l’auteure y crée un univers sensoriel, traduisant les subtilités du présent. Sa poésie s’ancre dans le concret pour accéder à l’essence même de la pensée. Rien, dans ses pages, n’est laissé au hasard. Les atmosphères insulaires et maritimes l’inspirent particulièrement, comme le silence nécessaire à sa vie et qui la nourrit.
Peintre et écrivain née à Spa en 1953, Anne-Marielle Wilwerth pratique l’art du poème bref. Elle a publié une vingtaine de recueils de poésie, parmi lesquels Naître à l’immense (Les Chants de Jane), Vivre au plus près (Le Cygne), Là où s’étreignent les silences (Bleu d’encre) et, au Taillis Pré, Ce que le bleu ne sait pas du fragile ainsi que les Miroirs du désordre.