• Sous-titre: Éthique des progrès
  • Auteur(s): Charles Susanne
  • Éditeur: Memogrames
  • Genre: Philosophie
  • Péritexte: Préface d'Hervé Hasquin
  • Format: 17.5 x 25 cm
  • Nombre de pages: 250 pages
  • ISBN: 978-2-930698-65-6
  • Parution: 2019
  • Prix: 25 €
  • Disponibilité: Disponible

Depuis 2008, le groupe de réflexion Darwin réunit des humanistes désireux de réfléchir à des problèmes de société et de diffuser le résultat de leurs réflexions vers un public le plus large possible. Après Bioéthique, un progrès pour l’humanité (2012), Transhumanisme, à la limite des valeurs humanistes (2015) et Quand le darwinisme reste dérangeant (2017), tous parus chez Memogrames, le groupe nous propose un panel de réflexions sur l’éthique des progrès.

L’histoire nous parle de Prométhée ou de Gilgamesh voulant être l’égal des dieux et recherchant l’immortalité. Dès lors, pourquoi ne pas nous réjouir des progrès de la science, des progrès dans la connaissance de la vie et de la vie humaine en particulier, des progrès dans la compréhension du monde ? L’accélération actuelle des progrès dans de multiples domaines serait-elle le signe d’une quelconque apocalypse pronostiquée avec fracas ? Chaque découverte est un défi. Chaque nouveauté peut engendrer des craintes. Chaque innovation en appelle à une prise de responsabilité. Cela a toujours été. Alors, où est aujourd’hui la différence ? Sans doute dans l’accélération des développements technologiques qui, même s’ils sont source de progrès et de liberté, interrogent l’essence même de ce qu’est l’être humain. Mais à une condition, celle-ci : à mesure que la technique permet à l’être humain de transformer la nature, jusqu’à s’en émanciper, le développement de la technologie ne peut à son tour asservir l’être humain. Ces quelques réflexions éthiques nous conduisent à (re)penser l’humain et à (ré)inventer l’humanisme. Elles suggèrent aussi une sorte de boucle : le progrès des sciences favorise une plus grande liberté reconnue et accordée aux êtres humains, à condition qu’une éthique en supervise l’intention, celle d’inscrire ou de réinscrire l’humain dans la perspective ouverte par le progrès lui-même.

Ouvrage collectif sous la direction de Charles Susanne.

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