
André Stas est le chaînon indispensable qui relie les illustres anciens qu’il a fréquentés (le veinard) – on pense à cette génération de surréalistes parmi lesquels Marcel Mariën, Louis Scutenaire, Achille Chavée, Tom Gutt, André Balthazar et bien d’autres encore – aux nouveaux producteurs d’aphorismes qui se nourrissent de sa gouaille, de son talent et de ses encouragements.
Après bien des recueils dont deux parus chez Cactus inébranlable, le Pas sage à l’acte » (2014) et Demain, on phrase gratis » (2015), il revient, toujours vert et gaillard, avec un nouvel échantillon de son talent : les Pets de Damoclès, où certains décoderont sans doute, au milieu de fulgurances de génie et de phrases qui prêtent au rire, quelques notes amères sur la solitude, quelques questions sur le temps qui passe.