Ce volume propose un panorama aussi complet que possible du rapport de Barthes au XIXe siècle : à sa littérature principalement, à sa musique aussi, à sa philosophie (Nietzsche) parfois à son histoire et à ses historiens.
Si, dans le titre, le pluriel s’est imposé, c’est parce que ces rapports furent multiples. Tout au long de sa carrière de critique, Roland Barthes a pu changer d’interprétation globale sur le XIXe siècle. Siècle amical pour lui lors de l’adolescence, plutôt mal vu au temps de la « nouvelle critique » structuraliste, il rentre en grâce à partir de S/Z et des Fragments du discours amoureux, et plus encore dans les derniers séminaires sous les auspices du romantisme allemand.

SOMMAIRE

José-Luis Diaz
Introduction. Le XIXe siècle vu de la Tour

Philippe Roger
Chateaubriand : « le vrai livre »

Philippe Berthier
Fragments d’un discours stendhalien

Paule Petitier
Michelet, un auteur qui n’était pas son genre

Éric Lecler
Le romantisme sentimental de Barthes dans la Préparation du roman

Claude Coste
Le XIXe musical de Roland Barthes : histoire ou anthropologie ?

Jacques-David Ebguy
Prendre la mesure. Balzac, d’une modernité à l’autre

Françoise Gaillard
La aubertisation de l’écriture

Qian Sun
À la recherche du sens : entre la lecture barthésienne de Balzac et celle de Flaubert

Mathilde Labbé
Le Baudelaire de Barthes ou la « vérité emphatique du geste »

Philippe Hamon
Barthes et Zola

Vincent Vivès
Nietzsche et Barthes, corps adjacents

Anne Herschberg-Pierrot
Les XIXes siècles de Roland Barthes : une lecture-écriture