Une fable qui montre à quel point il est dangereux de s’attaquer aux racines de la neurasthénie.
Extrait
Hector nettoya soigneusement ses moustaches avec sa serviette car il n’avait pas son pareil pour les souiller en grignotant ses crustacés, ce qui me mettait toujours de bonne humeur. Silencieux, il nous versa la fin d’une bouteille et en commanda une autre par un simple signe au patron. Je voyais que cela tourniquait dans sa grosse tête cartilagineuse. Finalement, il lâcha :
— Tu t’attaques à du gros !
Hector trempa directement son pain dans le plat, comme un malappris, tant il était distrait par ses pensées.
— C’est du gros ça. Que veux-tu que je fasse ? Ce n’est pas à ma portée ni à la tienne d’ailleurs !