
Formé à la prêtrise malgré lui dans les années d’après-guerre, Pierre Mansœur verse dans la violence, la haine des femmes, les addictions, jusque dans le dégoût de sa religion. Anéanti, l’homme éprouve la faillite de l’honneur avant d’emprunter les chemins de la rédemption en France et en Belgique. Du moins est-ce la trame idéalisée du récit, jusqu’aux renversements multiples, magnifiquement maîtrisés, qui laisse le lecteur interloqué.