Quelqu’un vient épier, un fantôme, un fantasme? Martine Rouhart vient d’écrire une nouvelle qui joue subtilement de la fiction, du rêve éveillé.
L’Inconnu dans le jardin est sans doute une psychanalyse qui ne dit pas son nom (avec même la figure du père), « ce fantôme dans mon jardin », une manière de « Théodore », issu d’un roman précédent ? Sans doute.
Prégnante figure, le personnage a envahi l’ordinateur de la narratrice : l’inconnu hante les vies, traverse les jardins, laisse l’auteure désemparée.
— Philippe Leuckx
Dans un phrasé poétique, l’Inconnu dans le jardin tient le registre éclairé des glanes, essentiellement nocturnes, que dictent de longues périodes de veille, d’insomnie et de songerie.
[…]
Diligentée par une écriture mitoyenne de la fable et de la poésie, l’autrice invite son lecteur à partager en sa compagnie le plus sensible – et peut-être le plus complexe de son univers.
— Michel Joiret, extraits de la préface