Sous une diversité d’expressions, loin de la pesanteur et des conventions, l’auteur s’adonne à la traversée des apparences. Son cheminement qui suit le défilé du temps, échappant à Chronos, s’inscrit dans un perpetuum mobile. Selon Véronique Bergen : « Les poèmes-psaumes d’Otto Ganz font l’épreuve de la violence de l’Histoire, de l’irruption du nouveau qu’ils accueillent. »
Extrait
En ce jour
on n’écrira plus rien
qui n’ait déjà été lu
sinon les pages écornées
que le sens
fait vriller
Et la nuit suivra
portant de l’Est
et du Nord
l’opprobre
dans son bagage d’humilité