• Auteur(s): Robert Goffin
  • Éditeur: La Pierre d'Alun
  • Genre: Poésie
  • Péritexte: Préface de Jean-Marie Horemans, avant-propos d’Henri Floris Jespers, illustrations d’Eduardo Arroyo.
  • Format: 17 x 20 cm
  • Nombre de pages: 80 pages
  • ISBN: 978-2-87429-096-1
  • Parution: 2014
  • Prix: 32 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Autodistribué (Belgique). Librairie Wallonie-Bruxelles (France).

Lulu Pompette est un poème-scénario inédit de près de six cents vers, datant de 1921. Robert Goffin l’avait confié à Blaise Cendrars afin que ce dernier le présente au cinéaste Jean Epstein ; mais hélas, Cendrars perdit la copie. Goffin ne prit pas la peine de retranscrire son texte, si ce n’est pour en envoyer le « Prologue » à la revue le Disque vert.
Outre les illustrations d’Eduardo Arroyo, le livre s’accompagne de documents reproduits en noir et blanc et en couleur.

« Ce long poème révèle son goût de l’anecdote, son rêve américain, sa mythomanie à propos de la femme qui se développera ultérieurement, et bien sûr, son intérêt pour le rag-time dans les bars et sa fascination pour le cinéma muet (le Cabinet du docteur Caligari). En peu de temps, les goûts du poète ont été bouleversés : de l’admiration pour Samain, Rodenbach ou Verhaeren, il s’est d’abord inscrit brièvement dans la lignée unanimiste de Jules Romains, puis dans une admiration inconditionnelle pour l’exotisme cosmopolite qu’incarnait pour lui Blaise Cendrars.

Il fallait à Robert Goffin l’exutoire de la mythomanie (maîtresses supposées, telles l’actrice américaine Mary Pickford, « la petite fiancée de l’Amérique », ou la cavalière-chanteuse de la forêt de Soignes, Yvonne Georges), du rêve américain (jazz, grands espaces, cinéma et westerns), de la poésie de la nouveauté, de la publicité naissante, ainsi que des études de droit pour dépasser sa condition d’enfant sans père. Marqué par sa condition de bâtard, élevé par une mère qui le poussait au séminaire pour payer sa faute, et par un grand-père intransigeant, Robert Goffin dépassera son handicap psychologique par un extraordinaire appétit de vivre des vies multiples. »

Extrait de la préface de Jean-Marie Horemans