
La poésie d’Éric Brogniet compte au nombre des tentatives les plus concertées pour tirer la démarche créatrice de ses vains labyrinthes narcissiques en nous désignant, dans la fragilité, un lieu lucide où vivre, c’est-à-dire aimer, penser et mourir, dans le peu de liberté qui nous est octroyé. Car le poète sait bien que l’honneur poétique véritable ne connut jamais d’autre chemin ni d’autre but.
— Christophe Van Rossom
Extrait
Attache-toi aux pas du voyageur
Toi qui aspires au danger de l’infini
Voyage vers le sommet de la montagne
Qui n’existe pas
Puisqu’en son altitude ultime
Il te faudra encore monter…