
Avec un style qui se veut une sorte d’hommage à certains auteurs de la poésie sonore d’une part et à ceux de la Beat Generation d’autre part, Jean-Louis Sbille nous offre ici son premier livre à lire… à voix haute.
Extrait
Seul entre soi,/image unique, rien de plus rien de moins, du miroir de/chair, d’eau, de terre.
L’haleine sage de l’enfance ignore encore qu’elle sera/mortelle
&
respire la rumeur comme la marée libère les sables/recouverts.
Rien encore n’avait été nommé de ce qui briserait le regard.
Taisez-vous ! Décraquelle chatelle chiconne !/Pérondrez-vous la décharge électrique des parcmètres édentés ?
Avez-vous oublié les brisures du rarillon ?/Lalilon ! Lalilon !/Verts et rouges papillonnent
&
paillassons lunelunent !/L’odeur séchée des sniffeurs de poubelles suce les lumières de l’asphalte
&
le silence écluse l’ombre du miroir susucre clair de peur/et chair de trouille.