Le 8 août 1956, 262 mineurs meurent asphyxiés dans l’incendie de la mine du Bois du Cazier, à Marcinelle. Issue d’une famille meurtrie par cet accident, l’auteure s’intéresse au sort des épouses et des enfants des défunts au lendemain de la catastrophe.
Professeure d’italien dans la région de Pescara, dans le Sud de l’Italie, Martina Buccione est la petite-fille de Cesare Di Bernardino, mineur décédé dans cette catastrophe. Elle a dialogué longuement avec sa mère, Santina, et ses tantes, Pia et Santa Lucia, à propos de de leurs souvenirs de Marcinelle, où elles ont passé leur enfance, avant de revenir, orphelines, en Italie, après la mort tragique de leur père et de ses compagnons d’infortune.
Longtemps, la mère de Martina s’était tue à propos de cet épisode de sa vie. C’est le cambriolage de sa maison et le vol de la médaille d’honneur attribuée à son père qui a été l’élément déclencheur d’un intense besoin de témoigner.
L’ouvrage, annoté par les historiens du Bois du Cazier, comporte de nombreux documents photographiques inédits.