Pendant une décennie, Vincent Glowinski a multiplié sous le pseudonyme de Bonom les peintures monumentales dans la ville, dispersant squelettes, effigies humaines ou animales gigantesques dans les endroits les plus saisissants de Bruxelles et de Paris. L’originalité de son univers, allié à un style personnel, un sens aigu de l’espace et un goût du risque, ont rendu son travail unique et fait de lui un des artistes les plus intéressants de sa génération.

Aujourd’hui dégagé de son personnage fictif, Vincent Glowinski travaille à visage découvert. Il invite sa mère et sculpteur Agnès Debizet à prendre part à l’aventure. L’exposition et l’ouvrage qui l’accompagne illustrent la rencontre de deux artistes faisant œuvre personnelle et dont les univers plastiques entre en dialogue.

Des entretiens croisés mettent en parallèle les trente années de production artistique d’Agnès Debizet, présentées sur le mode d’un cabinet de curiosités et de l’étrange, et des œuvres inédites et des interventions artistiques de Vincent Glowinski, marquées par sa passion pour les musées d’histoire naturelle. L’espace d’exposition donne ainsi à voir un musée personnel et fantasque.

L’ouvrage comprend un corpus de photographies originales du réalisateur Mario Brenta, prises en France, dans le lieu qui est à la fois la maison de famille et l’espace de création d’Agnès Debizet, et dans l’atelier bruxellois de Vincent Glowinski.