
Un château construit en plein XXe siècle ? Par un architecte autodidacte ? Avec une façade néo-classique de deux cent vingt mètres de long ? Et, à l’intérieur, un musée privé de près de trois cents œuvres et objets d’art, ainsi qu’une remarquable collection d’azulejos ?
C’est l’étonnante histoire du château de la Mercerie, en Charente (à vingt-cinq km au sud-est d’Angoulême), dont les propriétaires, les frères Réthoré, sont morts ruinés dans les années 1980. Après trente ans d’abandon et de lente dégradation, une association de bénévoles a entrepris de sauver ce monument intrigant, fascinant, déconcertant. Et la Mercerie est à nouveau ouverte à la visite.
Grâce à de minutieuses recherches, Thierry Groensteen est en mesure de raconter, pour la première fois, l’histoire du site depuis le XVIe siècle, d’évoquer la vie des « seigneurs de la Mercerie » successifs, de retracer l’épopée des frères Réthoré et de décrire, photos à l’appui, le château au temps de sa plus grande splendeur.
Fertile en rebondissements et en personnages romanesques, c’est toute l’histoire de l’édification, de la ruine et de la résurrection d’un édifice hors norme qui revit au fil des pages.