Il arrive, dans la vie comme dans les songes, que des pattes microscopiques grattent à la porte du réel. Et si l’on prend la peine de l’entrouvrir, ce qu’on découvre derrière est loin d’être minuscule. C’est de l’absurde qui chatouille, de la cruauté qui lacère, du fantastique qui embrume ; en un mot, du macro-étrange.
Après lecture de ces histoires, qui refusera encore d’associer un chauve à son shampooing ? Un cadavre à son rire ? La littérature à la brièveté ?
Derrière ces textes de Lucas Mommer planent l’ombre de Jacques Sternberg et celle d’Henri Michaux.