Un petit ouvrage aux phrases courtes, dont les mots ont la densité du pain, l’imprenable de la lumière, la présence du silence. Comme un talisman dans la poche. Mais également comme un caillou jeté en avant, et toujours plus outre, en ce voyage circulaire que Badescu avait non seulement suivi à la trace, mais placé dans une vertigineuse mis en perspective dans son essai La mémoire de l’Etre – la poésie et le sacré (Ed. Du Rocher, 2000). Horia Badescu nous précède en nos déserts. Et relève les repères.
Luc Norin