
Loin d’appartenir au passé, ces mots et ces temps que Jean-Pol Baras fait revivre trouvent aujourd’hui encore toute leur actualité. Ils restituent un rapport à la langue : le choix du mot juste, la poésie de l’image, la justesse du trait, la maîtrise parfaite de la syntaxe comme moyen de laisser apparaître une vie intérieure intense. Notre ami Jean-Pol a eu ainsi l’humilité de s’effacer derrière le personnage qu’il admire, pour simplement en ajuster les propos. Il n’a cherché aucun effet, s’appuyant sur des textes presque bruts, jugeant à raison qu’ils avaient par eux-mêmes assez de force et de clarté pour rendre inutile toute démonstration.
— Hubert Védrine, président de l’Institut François Mitterrand