« Les bras de Noémie c’est plein d’étoiles filantes. Quand tu regardes à l’intérieur tu vois qu’il y en a qui datent et d’autres qui viennent de mourir. Mais elle s’en fout Noémie, elle veut juste qu’on lui relève sa manche parce qu’elle veut pas mettre plein de liquide dessus quand elle se désinfecte les bouts de verre du pastis. Après elle rigole parce que ça pique l’alcool 90. »
Noémie, elle ne vit pas dans la rue, elle l’habite. Ce texte lui est dédié. On apprend à la connaître à travers ses déambulations, ses états d’âme et ses envies de casser. Pour rester en vie, Noémie se mesure toujours à l’excès. Cette histoire la suit au présent, et tente de redonner à la survie une nouvelle forme de solarité.
Ce premier récit de Rachel M. Cholz a été lauréat d’ARTCENA.