nuit après nuit l’air plongeant
comme à l’intérieur
les couloirs du froid
sur le même visage mains saisies
d’entre les fragments du rameau
paumes ouvertes
dans la transparence des lampes
la paroi de l’eau
que couvre la trace des mains
quelque chose lustrant
une reconnaissance des pas
vêtant le repaire
comme un seul lieu
l’espace du temps dans le temps