Noël jivaro recueille dix années d’écriture de Gilles Weinzaepflen dont on commence à connaître la poésie en France, notamment grâce à ses nombreuses publications en revue et à ses lectures.
La poésie de Gilles Weinzaepflen s’est constituée depuis dix ans « à distance prudente » des enjeux formels et critiques de la poésie contemporaine. La naïveté apparente de ses poèmes provient d’un désir de renouveler le rapport à l’émotion très décrié par les poétiques actuelles. L’originalité de ce livre tient dans l’impertinence avec laquelle sont entremêlés liberté thématique, musique de la sensibilité parfois farfelue, humour et métaphysique.
Né à Mulhouse en 1966, Gilles Weinzaepflen est poète, musicien et réalisateur. Très jeune, il a travaillé dans l’immobilier avant d’étudier la littérature à Aix-Marseille. Il a enseigné le français en banlieue parisienne. Musicien, il a collaboré à France-Culture et enregistré cinq disques sous le nom Toog, dont Lou étendue avec Asia Argento. Il tourne des films documentaires, parmi lesquels La poésie s’appelle reviens (2011), une proposition de portrait collectif du champ poétique contemporain.
À partir de 1993, il publie dans les revues Coïncidences, Action poétique, Nioques, Minimum Rock’n Roll (Le Castor Astral), Chroniques errantes (L’Atelier de l’Agneau), Petite, L’Enfance, Principauté des magiciens de l’insécurité, ainsi qu’en Roumanie (Lumea de Maine) et au Québec (revue Le Quartanier).
Il a publié en 2007 un premier recueil, L’Égalité des signes, aux éditions Le Quartanier.