• Auteur(s): Lorenzo Cecchi
  • Éditeur: Bleu d'encre
  • Genre: Poésie
  • Format: 12 x 20 cm
  • Nombre de pages: 130 pages
  • ISBN: 978-2-930725-67-3
  • Parution: Février 2024
  • Prix: 16 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Autodistribué.

Quel secret Lorenzo Cecchi dissimule-t-il à travers ses vers et sa poésie dévoilée ? Il commence par la mer d’Ancône, et puis s’égare pour décrire le quotidien, insulter le ciel, maudire les ténèbres et interpeller la pluie, bruine et crachin confondus : « longue est l’attente aux barbelés des frontières ». C’est un hymne aux saisons : il courtise le printemps, glorifie prudemment l’été, grogne et éructe sur l’automne et l’hiver l’éteint.
L’étreinte du temps chasse Éros de ses bagages et pour rêver, il marche. Les souvenirs vagues, les réminiscences de vieilles amitiés, les soubresauts d’amours vécus s’entrechoquent. La mort est une compagne omniprésente tantôt ennemie, tantôt courtisane. Le voile se lève ainsi sur le monde de Lorenzo Cecchi et celui-ci enfin décodé nous invite à mordre la vie au présent parce que « demain n’est pas certain ». Le ciel, comme celui de Camus, reste aux abonnés absents, il ne répond pas, il y a des questions, seulement des questions.

***

« Voilà un recueil qui porte bien la signature de Lorenzo, l’on y reconnaît d’emblée son ton d’écriture et son univers. Il a beaucoup à dire, Lorenzo, près de cent trente pages de poèmes qui disent sa vision lucide, un peu acide et sans concession du monde, des êtres qui l’entourent et aussi de lui-même arrivé à cette page de sa vie. Mais aussi quelle tendresse sous-jacente pour ses semblables, celle qu’il témoigne presque toujours pour les personnages de ses romans, les gens les plus « ordinaires ». Dans un style libre, avec des mots souvent familiers, voire irrévérencieux, comme un film qui se déroule défilent des instantanés de souvenirs, des scènes de la vie de tous les jours, d’impressions et de ressentis d’avant ou du présent, une succession d’images douces-amères mais tellement vraies, authentiques, un peu comme si parfois on les avait vécues soi-même.
— Martine Rouhart