Long poème en prose, hypnotique, lancinant, Notre mère la montagne est une fable moderne qui traite du désir de fuir un monde devenu « mécanique » et froid. Échapper à tout ce qui nous oppresse, en cherchant dans la quête d’un ailleurs une forme de salut. Fuir la ville. Se diluer dans la nature, s’y laisser absorber. Mais attention, nulle nature bienveillante ou généreuse chez Olivier Dombret. Au contraire. Sa montagne, comme chez Daumal, exige l’oubli, l’abandon et la perte de soi. En somme, on y entre comme dans un rêve. Mais ce rêve ne s’arrête jamais, et le chemin ne fait que commencer…
Né quelque part en Belgique en 1980, Olivier Dombret se définit comme un trash writer. À dix-huit ans, il décide d’étudier le sanskrit afin de traduire le MahâBhârata. Il abandonne trois ans plus tard après s’être aperçu que c’était déjà fait. Il assouvit alors son besoin de voyager et se consacre essentiellement à l’écriture et à la musique. Écrivain, poète, performeur et musicien, il vit actuellement entre l’Espagne et la Belgique. Son premier livre, le Journal d’un jeune branleur (maelstrÔm), noir et percutant, fut finaliste du prix Indications 2007. Il a également publié les booklegs The Western Empire et Ghost Words chez maelstrÖm.