Ce recueil de textes courts évoque une traversée de la souffrance. En sizains, le poète livre sa nuit, toute de suie, de vie voilée. Il consigne ses angoisses, ses peurs. L’écriture dévide le long chapelet des enfermements.
Dans sa critique, Denis Billamboz, se demande : « Cette nuit close fait-elle référence à cette longue période d’attente angoissante et à cette tout aussi longue maladie qui a emporté une personne qui lui était particulièrement chère ? Les stigmates incrustés dans le texte semblent bien l’indiquer. On y retrouve le souvenir des nuits d’angoisse qu’il a fallu affronter. »
Dans cette « nuit close », nous retrouvons la poésie pure du poète Philippe Leuckx, empreinte d’un rythme parfait. « Tout est émotion à l’état pur, originel, mais aussi beauté jusque dans la douleur. » (Denis Billamboz.)
Un recueil qui serre le cœur et l’ouvre en même temps.

La nuit monte vers les cris
la tempe reste fidèle
la mémoire pour un peu
est une voix aimante
en recel
de visages