On retrouve dans Offertoire rouge l’écriture baroque de Pierre Tréfois, où la plus haute fantaisie se combine à l’extrême gravité, la tendresse aux sarcasmes. Celui qui aime conjuguer «être, revenir et s’effacer à l’impératif ironique» ou «conserver avec les coelacanthes sur le Credo quia absurdum des fossiles» est un des grands poètes de ce temps, une voix qui se projette dans le risque du futur sur la base aérienne de Marc-Antoine Charpentier, de Jérôme Bosch, de Scève ou de Schnittke. Prose et vers brouillent leurs frontières et pollinisent les traces. Vibration dans l’âme, mise à feu de la pensée.
Piéton provincial, intermittent de la plume (aphorismes, dessins, poèmes). Objecteur de barbarie, d’obédience écosocialiste. Partage sa joyeuse mélancolie entre Ottignies (Wallonie) et Lablachère (Ardèche).
Publications
L’histoire centrale, éd. du Snark
L’anatomie sèche, éd. Tirtonplan
La traite des idées noires, éd. Quorum
Les Transmusicales de Drome la romaine, éd. Microbe
être, par fétus interposés, éd. L’Arbre à paroles
Tableaux de l’inconstance des anges, éd. des Vanneaux
Au bonheur des dagues, éd. Gros Textes
L’ellipsée, éd. Gros Textes
Du chaos provisoirement établi, éd. Gros Textes
Offertoire rouge, éd. L’Arbre à paroles
Le sourire des airelles et des négresses vertes, éd. Microbes
A coordonné des ouvrages collectifs sur Pierre Autin-Grenier, Michel Pierre, Jean-Louis Rambour, l’autodérision et le somnambulisme.