La métaphore du passage au marbre dit à la fois le renouvellement, la réparation après un accident et une étape, un déplacement dans une région où les collines et les montagnes, le sol qu’on arpente sont un marbre à révéler. Une région, riche en mystique, qui se donne donc à lire comme un livre, un ensemble de signes à déchiffrer.
Alexis Bernaut donne des poèmes comme on se révèle à une personne chère. Il explore comme il s’explore, proposant une lecture double des paysages extérieur et intérieur, exploration à la fois sensuelle et profonde, requérant lenteur, patience et immobilité ; et instantanéité, vitesse, fugacité.