« C’est mon chemin d’inviter la lumière », m’avait un jour confié Pascal Feyaerts. Voilà une phrase qui pourrait résumer le contenu de ce recueil !
En peu de vers, il nous emmène dans son univers existentiel, avec humilité, lucidité et enthousiasme !
Ses poèmes traversent l’éphémère tout en questionnant le doute et ses répliques familières, les fêlures aux allures débonnaires.
Écriture vive, sans détours et solaire !
— Anne-Marielle Wilwerth, extrait de la préface
Extrait
se nourrir
du vin des cygnes
planer sur l’eau
ivre
sans la soif
***
savoir se servir
de la corde la plus raide
pour sauter d’un jour à l’aube
sans risquer de tomber