
Les souvenirs portent la profondeur des mémoires égarées. Le feu tangue et ravive la parole sous-jacente, la laissée pour compte, qu’on ne veut pas entendre, surtout pas entendre. Les souvenirs sont les autres. Ceux des autres expriment pour nous la demeure. Là où le cri se suspend, s’empêche, s’étend alors un vaste désert à peindre… bleu, jaune, sable. Car l’âme cherche ses couleurs.
Extrait
je marche à l’amble
je valse à l’angle
de vos bras
je me retourne
et le feu tangue
dans vos bras