
Écrire un haïku parce qu’il est nourriture, tel un fruit s’offrant à la cueillette et à la dégustation. Parler de l’Innu, de l’enfant, des bruants, des graines rouges, du grand vent, des traînées de soleil, de la neige à gros flocons… le haïku a pour assise le quotidien, mais se veut porteur d’éternité.
Extrait
chaleur de la terre
des petits fruits nordiques
plein le panier
brise de mer
des mots venus du large
dans mon cahier