La moindre photo, si on ose la regarder franchement, déplace toutes nos attentes. Elle mobilise les couches de notre fonctionnement cérébral les plus profondes, tout comme elle invite à des considérations anthropologiques et cosmologiques radicales. C’est sans doute, remarque l’auteur, pourquoi depuis un siècle et demi qu’existe la photographie, les philosophes se sont curieusement tus à son égard, ayant sans doute pressenti à quel point elle ébranlait leur discours prestigieux.