(Apologie du Silence)
ici on ne fait pas de poésie
ici c’est la chair crue qui parle…
Face : pin-up féroce, « qui marilyn monroe par les rues blasées de soleil / qui se pend au cou des squelettes »…
Pile : initiation, mystère, apologie et rébellion de ce silence dans lequel on a voulu plonger l’être femme…
Porté par une voix moderne, vulnérable et singulière, le poème traverse tantôt un pays en guerre et sa nuit d’obsidienne, tantôt les illuminations d’un quotidien transfiguré (Taisez-vous ! Je parle à mon Tigre), prenant appui sur l’air du monde pour s’élever davantage…
De retours sur soi en rencontres magiques, la chrysalide se forme, nue et méditative.
En vue de quel papillon ?
Sur l’horizon liquide
le ciel se mire
Une mouette plonge à pic