Plier l’hier est un recueil qui parle à la fois de violence et de désir. Les poèmes s’y répondent dans leur opposition : des scènes de villes, des chocs, des impulsions à écrire, des extrapolations à partir des menteuses voix médiatiques. Des visions dans la rue et dans les chambres, à travers les écrans.
Plier l’hier, c’est dire ce qui fait peur, ce qui dérange, ce qui menace, et l’affronter de tout son corps.
Extrait
Beau temps, mauvaises ondes
Où va-t-on plier l’hier ?
Elle a avalé une fameuse gorgée de connexion
Quelques snapshots échappés de son damné
Smartphone tombé
D’une poche d’addiction