Extrait:

Dis-moi que je me trompe, que je suis galet de rivière. Non, ne me regardez pas: je suis aussi la rivière qui entoure vos chevilles.

Critique:

Il s’agit d’un recueil qui reprend des poèmes parus dans Desnudo [Aguaferte], Con la vida al Hombro et Vertigo. C’est une femme qui se dit ici, rien qu’une femme, mais cette femme qui voit le monde et s’implique en lui est aussi une totalité spirituelle qui évolue le long des jours comme le sang dans les veines.
(Tristan Sautier)