
À propos du premier recueil de Pierre Gilman, Jacques Izoard a parlé d’« une simplicité insistante côtoyant le creusement du langage… » Peut-être, ajoutait-il, « Pierre Gilman appréhende-t-il lui-même et mieux que quiconque son œuvre lorsqu’il parle de « l’irréductible poésie », la sienne donnée ici à lire étant promise à d’autres partances déjà annoncées. » Presque bleu se lit comme une poésie lumineuse, qui donne matière à penser, à être et à rêver. Dans ce second recueil, ce jardinier des mots fait éclore les promesses contenues dans son premier recueil, Dans la serre poétique.