Un patelin sinistré et glauque, un demeuré rêve d’une fille frivole. L’affaire finira mal.
À la suite d’un harcèlement, une enseignante se met à souffrir d’un curieux mal qui l’isole des siens et des autres.
Un manager est licencié par son employé.
Un avocat accepte un marchandage qui le rendra boiteux à jamais.
Un type va au charbon, littéralement ; avec entrain, Carlo creuse son jardin à la recherche d’un filon.
Tels sont quelques-uns des cauchemars issus de l’imagination grouillante de Lorenzo Cecchi.
Ce troisième recueil de nouvelles, comme les précédents, porte sa marque : humour caustique, noir même, mais empli de tendresse pour les bousillés de la vie qui constituent sa galerie de personnages.
Un galopin sérieux, au sourire espiègle se tient derrière ces textes. En observateur bienveillant, il regarde le monde, notre monde qui s’agite et se contorsionne douloureusement sur une piste blonde. Une séance de Dirty Dancing sans fin ?
Lorenzo Cecchi est né à Charleroi en 1952.
Agrégé en sociologie il a été animateur de maison de jeunes, promoteur des spectacles au National, administrateur de sociétés ou encore commissaire d’exposition avant de terminer sa carrière en tant que commercial dans une société privée. Pendant dix ans, il a également enseigné la philosophie de l’art à l’académie des Beaux-Arts de Mons.
Son premier roman, Nature morte aux papillons (Castor astral, 2012) a été sélectionné pour le prix Première de la RTBF, le prix Alain-Fournier, ainsi que les prix Saga Café et des lecteurs du magazine Notre Temps.