
À la recherche du temps perdu entretient des rapports riches et complexes avec le cinéma, comme s’attache à le montrer l’auteur à travers l’analyse de cinq adaptations cinématographiques tirées de ce cycle romanesque : les scénarios de Suso Cecchi d’Amico pour Luchino Visconti, de Harold Pinter pour Joseph Losey – deux projets malheureusement non réalisés –, et les films de Volker Schlöndorff, Raoul Ruiz et Chantal Akerman. Cette étude s’adresse donc autant aux cinéphiles qu’aux proustiens, deux catégories non nécessairement antagonistes.