Le musée Unterlinden de Colmar restaure depuis 2018 le Retable d’Issenheim, œuvre de deux maîtres allemands du gothique tardif, Matthias Grünewald et Nicolas de Haguenau, exposé dans sa chapelle. Dans le cadre de cette restauration, l’artiste Michel Paysant a été invité à exposer. Il a eu accès à la chapelle durant deux ans, et a pu s’imprégner de l’œuvre célèbre.
Le livre rend compte dans une première partie de l’installation qui en a résulté, De mains et d’yeux (Denkraum), tandis que les Carnets des regards présentent des dessins réalisés d’après le retable grâce à la technique de l’eye tracking.
Michel Paysant développe depuis plus de vingt ans le projet DALY (Dessiner avec les yeux) : il expérimente à l’aide d’un eye tracker toutes les possibilités de création artistique de l’œil-outil. L’eye tracking (suivi du regard), en français oculométrie, met en évidence les mouvements des yeux, le parcours visuel (fixations, déplacements). Il permet d’obtenir des tracés très précis des oscillations et déplacements des yeux.
Sommaire
De mains et d’yeux (Denkraum) – Installation au musée Unterlinden
Les Carnets des regards – Dessins avec les yeux
Note sur Les Carnets des regards, par Michel Paysant
Les mots dits, par Michel Paysant
(Vouloir) Voir suffit (à être), par Michel Paysant
Michel Paysant au musée Unterlinden. Un dialogue multiple, par Jean-Marie Schaeffer
Voir avec les mains, dessiner avec les yeux – Michel Paysant voit et redessine le Retable d’Issenheim de Matthias Grünewald, par Michel Menu