Devenu introuvable depuis de longues années, le premier recueil de nouvelles de Jean Ricardou (1ère édition : Gallimard, 1971) s’est vu enrichi, au moment de sa réédition, d’une importante préface, qui fonctionne également sur le mode de l’art poétique. Révolutions minuscules et « Révélations minuscules, en guise de préface, à la gloire de Jean Paulhan » sont la meilleure introduction qu’on puisse rêver à l’œuvre de celui que l’Encyclopaedia Universalis nommait naguère le « chef de file du Nouveau Roman ».