André Doms poétise en bord de Meuse et au cours de ses pérégrinations d’insatiable voyeur-voyageur.
Pierre Tréfois dessine tantôt à Ottignies, tantôt à Lablachère (Ardèche), entouré de fossiles – ses modèles préférés.
Quant à Jean-Louis Rambour, il enchante le Santerre, dont il guette le silence et faufile les ciels de traîne.
André Doms est né en 1932 à Bruxelles, où il poursuit des études jusqu’à la licence en philologie romane et enseigne de 1954 à 1982. Résidant à Namur, il a fait de nombreux voyages et des séjours réguliers en Europe. Poète, il est l’auteur de nombreux recueils parmi lesquels Lecture silencieuse (Pierre Belfond, 1982), l’Aube et l’Aval (Sud, 1990), la Fascinante consumée (L’Orange bleue, 1994) et la Tapisserie d’Hélène (L’Arbre à paroles, 2005). Il est également essayiste et traducteur. Son œuvre lui a valu diverses reconnaissances dont le prix Blaise Cendrars, Le prix Louis Guillaume et le prix Lucian Blaga.
Piéton provincial, intermittent de la plume (aphorismes, dessins, poèmes). Objecteur de barbarie, d’obédience écosocialiste. Partage sa joyeuse mélancolie entre Ottignies (Wallonie) et Lablachère (Ardèche).
Publications
L’histoire centrale, éd. du Snark
L’anatomie sèche, éd. Tirtonplan
La traite des idées noires, éd. Quorum
Les Transmusicales de Drome la romaine, éd. Microbe
être, par fétus interposés, éd. L’Arbre à paroles
Tableaux de l’inconstance des anges, éd. des Vanneaux
Au bonheur des dagues, éd. Gros Textes
L’ellipsée, éd. Gros Textes
Du chaos provisoirement établi, éd. Gros Textes
Offertoire rouge, éd. L’Arbre à paroles
Le sourire des airelles et des négresses vertes, éd. Microbes
A coordonné des ouvrages collectifs sur Pierre Autin-Grenier, Michel Pierre, Jean-Louis Rambour, l’autodérision et le somnambulisme.