« Ce n’est pas le réchauffement climatique qui va détruire le monde, Patrick Durand, c’est le bermuda. Mais que le reste du monde aille au diable, nous allons élégantiser Paris. On raconte que nous sommes violents, nous violents ? Comment quelqu’un peut-il se dire humain et chausser des sandales Crocs ?, pantalons de jogging, sweats à capuche, quelque chose..avec..capuche ?, existe-t-il plus grande violence que celle-ci ? Je ne peux pas faire un pas dans cette ville sans tomber sur quelqu’un qui fait un selfie, selfie devant la Tour Eiffel, selfie devant l’Arc de Triomphe, selfie de selfie. Nous sommes la Ville Selfie. Si je vais au café de Flore, si je vais faire des emplettes au Faubourg Saint- Honoré, sur quoi je tombe ? Des gens comme vous. Et les..maudits..touristes. Il doit y avoir un chinois sous mon lit à cet instant. Maintenant les gens voyagent uniquement pour alimenter leurs réseaux sociaux. Je peux vivre sans la tour Eiffel. Pas..sans..Comme..des..Garçons »
Ce que vous allez lire ne prétend pas être une image ni une métaphore positive ou négative de Paris. Qu’il soit bon ou mauvais, qu’il se situe en deçà ou au-delà de tous les clichés, et en dépit de sa possible arrogance, ce livre prétend ÊTRE Paris.