J’avais rêvé ma langue enfin délivrée, discrète et délicate. Pour parler de la saison, des jours enivrés d’éther, de l’écriture amère qui transperce ma gorge étroite, à de jeunes filles aux visages radieux. J’avais rêvé toucher les corps patients. J’avais rêvé trouver des mots meilleurs. J’avais rêvé libérer mon souffle en travers de la marche longue. J’avais rêvé expliquer les comment, pourquoi,
Et Où ?