Indubitablement, Thierry Roquet est un aventurier des temps modernes. La preuve ? Régulièrement, il dévale les escaliers de son immeuble, en glissant sur la rampe et en poussant des cris joyeux pour se retrouver dans la rue Pierre-Larousse et partir pour des périples improbables lors desquels il n’hésite pas à se hasarder vers d’autres quartiers de Malakoff. De ces expéditions, il ramène quantité d’images, de sensations, de dialogues saisis au vol qu’il met en mots pour composer des aphorismes ou des poèmes de la vie de tous les jours.
Téméraire, mais frileux, par mauvais temps, il s’inspire de ce qu’il aperçoit depuis la fenêtre de son appartement.
Ce héros des temps modernes récidive puisque Sentences de solitude est son deuxième titre chez Cactus inébranlable après l’Ampleur des astres (2016).

Extrait

J’aime écrire sur moi. Ensuite, je nettoie.

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Vous aussi, vous êtes perdus dans mes pensées ?

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Je m’excuse d’avance auprès des mots que je ne connais pas. Nous n’avons pas encore été présentés.

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Ils eurent beaucoup d’enfants à maltraiter et ils vécurent heureux.

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Il ne suffit pas de toucher le fond ; encore faut-il s’y installer durablement pour prétendre bien le connaître.

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Je vais tromper ma solitude en sortant sans elle.

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La tectonique des ploucs, l’autre nom de l’exode rural.

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Qu’est devenue la goutte qui a fait déborder le vase ?