Serviteurs, les princesses, le second livre de l’auteur à L’Oie de Cravan après La Source Salmière, ouvre une brèche dans le conte Mille fourrures des frères Grimm pour y faire étinceler la poésie. Tout l’art de Anne-Marie Beeckman est ici à l’oeuvre et c’est très justement que Alain Joubert dans la Quinzaine Littéraire le caractérisait ainsi : «la féminité en alerte, le désir en feu, la joie de l’effervescence du lit, la férocité du plaisir et la morsure de l’amour»