Une illustration décapante du fabuleux « tel est pris qui croyait prendre » à l’ère du web et du néo-féminisme. Vive, alerte, colorée, la plume de Braitberg y court le long des pages pour nous emporter en un tempo effréné.
Ancien journaliste, soixante-huitard non repenti, féministe d’obédience misanthrope, Roland Szydlowski vient de prendre sa retraite en Dordogne. S’il éprouve une réelle passion pour son potager et cultive son anarchisme, il ne s’intéresse ni à la randonnée pédestre, ni aux cafés-philo, n’a pas de camping-car et entretient des rapports tumultueux avec ses petits-enfants.
Au mitan de la soixantaine, Roland se préoccupe surtout de son « espérance de baise », pensant que, grâce aux sites de rencontre et à ses belles phrases, le temps de la retraite va être enfin celui de toutes les folies.
Mais les choses ne vont pas exactement se passer comme prévu…