Sfumato s’effeuille au fil de trois récits qui ont entre eux la persistance d’une fausse fratrie, une sorte de chambre d’écho en somme. Marqués de l’empreinte des différentes époques dont ils sont issus, les souvenirs en dessinent un croquis anamorphosé qui se fond peu à peu dans un présent incertain.
Tel un tableau ancien, paysage orageux dans les polders et bien de famille annexé au fil du temps sur de nombreux murs, il est le champ de liberté d’une écriture qui se souviendra mal, défait.