
Qu’elles pleurent, les maisons… C’est de toujours. Ça viendrait, dit-on – de leur étrangeté au monde : à ce monde malade qui les veut dépourvues de tout, de tous. Résister, pour Yaël Cange, c’est leur donner les mots, la langue qu’elles ont perdus et qu’Anne Leloup – par la finesse du trait – donne si bellement à entendre. Résister enfin, c’est donner la parole à l’oiseau, au nuage