
Une petite chambre aux volets entrouverts, un vieux noyer, un mur d’enceinte au ciment craquelé et le poète qui veille la nuit à épier le ciel…
Quelques mots s’ensuivent au petit jour quand la lumière effleure la rosée et que la fleur promet des jours heureux.
De l’élixir du quotidien, Patrick Devaux nous livre ses petits bonheurs, au goutte à goutte, dans un recueil d’apaisement. Au revoir tristesse, aujourd’hui l’aube lui sourit.
Mots sans majuscules, sans points, sans virgules, juste des sons qui s’articulent et qui s’échappent pour qui veut suivre le vol des oiseaux dans la tiédeur du soleil et s’en réchauffer le cœur. Comme au vase, « il y reste parfois au fond comme un soupçon d’été ».
— Catherine Berael
Extrait
au-delà
du rêve
il y a
peut-être
encore
quelque chose
de
plus beau
que
le chant
comme
écrire
avec
la plume
de
l’oiseau
qui
a chanté
***
tous
les vases
ne fanent
pas
le temps
des fleurs
il y reste
parfois
au fond
comme
un soupçon
d’été