Approche, approche !

Tu me dis d’enlever mon pull j’enlève mon pull et cette
noirceur au front. Tout est saccage en moi, les miroirs
centraux ont été recouverts. Je ne me ressemble pas.
Je suis comme un chien léchant pattes et plaie, un
corps plongé dans sa dépouille, une face de chouette
qui soulève et goudron et chemin, la vigie sans arrêt.
Où dorment les têtes nues, un monceau d’images
étincelantes. Mes premiers chagrins viendraient de
toi. La muleta engloutit tous les soleils et met le
vent par terre. À l’infini les enfants
remonteraient l’escalator.
(le plus haut possible pour ne pas arriver)
L’espace de ta bouche grandit, nuit belliqueuse. Les mots,
plus rares, ont fait croître mes travaux. Nue, nue.